Parce que je pensais qu'en étant deux, je ne me
Parce que je pensais qu'en étant deux, je ne me sentirais plus jamais seule.
Parce que je pensais qu'en étant deux, je ne me sentirais plus jamais seule.
J'voudrais être elle, et en même cette autre elle, là-bas. J'aimerais me transformer dans ce p'tit bout d'une différente elle, qui te fera plus rêver que moi. Et me changer en l'elle qui s'oppose au moi.
Oh, ressembler à toutes ces elles, et m'éloigner de moi.
Elle arrive quand, l'heure où l'on s'évade ?
- Joely?
- Yeah Tangerine?
- Am I ugly?
- Uh-uh.
- When I was a kid, I thought I was. I can't believe I'm crying already. Sometimes I think people don't understand how lonely it is to be a kid, like you don't matter. So, I'm eight, and I have these toys, these dolls. My favorite is this ugly girl doll who I call Clementine, and I keep yelling at her, "You can't be ugly! Be pretty!" It's weird, like if I can transform her, I would magically change, too.
- You're pretty.
- Joely, don't ever leave me.
- You're pretty... you're pretty... pretty...
Seule avec d'autres. Seule entre tous. Seule dans sa tête. Toute seule au monde. Seule dans l'arène. Seule dans la nuit. Seule sur la scène. Seule dans son lit. Seule dans la misère. Seule dans la lumière. Seule sous la terre. Seule dans les airs. Seule face à toi. Seule face à vous. Seule dans le froid. Seule à genoux. Seule à savoir. Seule à comprendre. Seule à pouvoir. Seule à se rendre. Seule parmi nous. Seuls toi et moi. Seuls tous les deux. D'une seule voix..
Ce sont les détails qui me crèvent le plus le coeur, ce sont les choses de presque rien, qui se produisent sans que je les prévoie, surviennent sans prévenir, surgissent dans mon quotidien, qui me mettent à terre.
Et puis, tu n'aimes pas, en général, les femmes qui se défont, qui s'égarent. Tu préfères celles qui se tiennent, et montrent de la dignitié, une rigueur. Ne t'inquiète pas, je suis capable de me montrer digne aussi : simplement, cela me demande quelques réglages préalables, il faut que je fasse des efforts, cela ne me vient pas naturellement.
PProtège-moi.
Mais aimer, ce n'est pas s'installer une fois pour toutes au sommet de ses certitudes. C'est douter toujours, trembler toujours. Et puis, demeurer vigilant pour éviter que le poison mortel de l'habitude ne s'insinue et nous tue, ou pire : nous anesthésie. Ne pas croire que plus rien ne reste à faire mais au contraire, séduire, séduire encore. Aimer, ce n'est pas gagner à tous les coups. C'est prendre des risques, faire des paris incertains, connaître la frayeur de perdre sa mise pour mieux savourer le frisson de la doubler. Aimer, ce n'est pas emprunter des routes toutes tracées et balisées. C'est avancer en funambule au-dessus de précipices et savoir qu'il y'a quelqu'un au bout qui dit d'une voix douce et calme : avance, continue d'avancer, n'aie pas peur, tu vas y arriver, je suis là.
.D e m a i n. N ' a t t e n d r a. P a s .!